C’est toujours un plaisir de croiser Sylviane. Pendant 3 saisons elle a su tisser des liens précieux avec les joueurs. Avec Gilles (son mari), elle partage la même passion pour le club qu’ils ont d’ailleurs communiqué à leurs enfants.
C’est également la première à donner de la voix dans les tribunes de Fred Aubert pour encourager “ses petits”
Guillaume Allanou, Directeur Général et Sportif
Les bénévoles sont au cœur de la vie associative. Sans eux, nos joueurs ne disposeraient pas des conditions optimales dans lesquelles ils évoluent aujourd’hui. Sans eux, l’ambiance qui règne à Fred Aubert les soirs de matchs ne serait pas aussi plaisante. Focus sur ces personnes qui, dans l’ombre, œuvrent à la réussite de notre club.
Pour ce nouvel épisode, nous avons pu nous entretenir avec Sylviane Hamon, qui aide à la préparation du foyer et de la restauration.
Bonjour Sylviane vous faites partie intégrante de ces personnes qui œuvrent depuis les coulisses à la réussite du club, et sans qui l’atmosphère du Stade Fred Aubert ne serait pas aussi chaleureuse. Pouvez-vous présenter votre parcours, votre histoire avec le Stade Briochin et le rôle que vous occupez ?
Je suis arrivé au Stade Briochin par mon époux qui lui était supporter du Stade depuis qu’il est gamin. Etant aide-soignante de nuit je ne pouvais pas aller au match, donc je suis arrivée bénévole au Stade Briochin en 2015 quand je suis parti à la retraite. Au départ j’aidais le cuisinier à préparer les repas pour les joueurs, j’ai dû faire deux ans avec lui et il a arrêté et j’ai pris la suite. J’ai fait les repas jusqu’à la saison dernière mais là c’était devenu trop, parce qu’on me demandait de faire 3 jours de repas par semaine. Je faisais les menus, les courses le matin, le repas et ensuite la vaisselle, le nettoyage donc c’était très très prenant. Donc j’ai décidé d’arrêter. Tout le monde était déçu même moi parce que la relation avec les joueurs c’est super.
J’aime beaucoup le foot parce que j’ai été bercé dans le foot, j’ai toujours été au foot. Mon papa jouait dans un club de Ploufragan et donc tous les dimanches on allait au foot. Donc voilà moi je suis supportrice du Stade briochin. J’ai ce privilège, cette année je vais aider à la collation car souvent il y a une des filles qui n’est pas disponible donc moi je remplace et donc j’assiste au match.
Quelles sont donc les valeurs du club qui vous ont donné envie de vous investir pour ce dernier ?
C’est familial, c’est sympathique, c’est vrai que la relation entre le staff, le président, les joueurs on se connaît bien. J’ai toujours fait du bénévolat, mes parents en ont toujours fait donc c’est vrai que quand tu as été élevé dans le bénévolat ça coule de source donc tu continues.
De ce fait, comment se répartit le temps que vous consacrez au club ?
Avant c’était 3 jours par semaine plus les soirs de match, maintenant c’est de temps en temps plus la collation les soirs de match et puis je vais avec mon mari quand il va faire les courses.
Nous imaginons que l’accession à la troisième division a dû raviver quelques glorieux souvenirs…
Oh oui oui oui tout à fait, c’est sûr. Comme je travaillais, j’étais aide-soignante de nuit aux urgences, souvent les matchs à domicile tombait quand c’était mon week-end de garde donc je n’allais pas aux matchs mais oui mon mari trouve ça super. Ce sont des souvenirs formidables mais des souvenirs malheureux aussi quand le Stade a déposé le bilan.
Tout supporter ou fan de football scrute plus particulièrement les prestations de son joueur favori. Quel griffon attire le plus votre attention les soirs de match ?
Je n’ai pas de joueur favori, j’étais un peu la maman des joueurs en fin de compte. Quand je faisais la cuisine j’avais un rapport privilégié avec les joueurs. Théo Bloudeau par exemple m’appelle maman. Les parents de Kévin Simon avec qui on a tissé une amitié. Je n’ai pas de préférence mais c’est vrai que j’ai des relations un peu plus proche avec Kévin, Théo etc…
Dans cette même optique, un joueur que vous aimeriez voir fouler la pelouse de Fred Aubert dans les saisons à venir ?
Et bien les anciens qui sont partis, Stephen Quemper, Youn Le Méhauté et Julien Le Cardinal.
Une préférence entre l’ancienne et la nouvelle génération ?
Je sais qui est Yannick Le Saux évidemment … mais je n’ai pas assisté à beaucoup de match donc non je ne peux pas vraiment dire.
Votre meilleur souvenir dans ces travées ?
Les soirs de Coupe sans hésiter, quand on a battu Brest notamment (2-0 en 2015).
Le match de rêve que vous aimeriez voir depuis les gradins, contre qui serait-il ?
Une Ligue 1, je n’ai pas de préférence de club mais une Ligue 1 c’est sûr que cela apporterai beaucoup de monde dans les tribunes, en espérant que la crise va cesser bientôt.
Enfin une dernière petite question, pour vous c’est quoi un bon bénévole ?
Un bénévole c’est être présent quand on a besoin de vous et donner sans rien attendre en retour.