Daniel fait partie des fidèles parmi les fidèles qui a, à peu près, tout connu au club. Il a notamment eu le courage de reprendre la présidence après le dépôt de bilan de 1997 à une période où le club état en grosse difficulté. C’est d’ailleurs la première personne que j’ai consulté quand j’ai envisagé de reprendre la présidence en 2009 alors que le club traversait à nouveau une période compliquée. Respect.
Guillaume Allanou, Directeur Général et Sportif
Les bénévoles sont au cœur de la vie associative. Sans eux, nos joueurs ne disposeraient pas des conditions optimales dans lesquelles ils évoluent aujourd’hui. Sans eux, l’ambiance qui règne à Fred Aubert les soirs de matchs ne serait pas aussi plaisante. Focus sur ces personnes qui, dans l’ombre, œuvrent à la réussite de notre club.
Pour ce nouvel épisode, nous avons pu nous entretenir avec Daniel Morgand, responsable des bénévoles.
Bonjour Daniel, pouvez-vous présentez votre parcours, votre histoire avec le Stade Briochin et le rôle que vous occupez ?
Bonjour, et bien mon parcours de vie a été assez simple : début de mon apprentissage en coiffure à 14 ans, suivi d’une carrière longue de 50 années, dont 40 passées à Saint-Brieuc. Ma relation avec le club est tout aussi longue. Je suis arrivé au club en 1975 et je pense avoir, à peu près, tout connu : les joies, avec la montée en seconde division, comme les peines, avec le dépôt de bilan. J’ai occupé la présidence du club pendant deux ans après la rétrogradation du club.
Aujourd’hui, mon rôle est différent : je possède une vue d’ensemble sur tous les bénévoles, je chapote l’organisation de la buvette, du salon VIP ainsi que l’organisation d’évènements n’ayant pas directement trait au football. Bien évidemment, j’ai une équipe autour de moi, sans qui tout ce travail ne serait pas possible.
Comment s’est développé cet attachement pour les Jaunes et Bleus ?
J’ai joué au foot pendant 25 ans, c’est une pratique que j’aime beaucoup. C’est pour cela que je suis logiquement arrivé au club, au tout départ. Ensuite, mon attachement pour les griffons s’est développé, et nous voici !
Quelles sont donc les valeurs du club qui vous ont donné envie de vous investir pour ce dernier ?
Je pense que les valeurs qui ressortent du Stade sont très simples : l’ambiance familiale qui y règne, malgré son évolution. C’est à chaque match et à chaque évènement un pur plaisir de se retrouver autour du club.
De ce fait, comment se répartit le temps que vous consacrez au club ?
Je n’ai pas de « planning » à proprement parler : je suis là pour la préparation des matchs, j’aide à la mise en place des collations pour les équipes. Nous avons des réunions régulièrement et la retraite m’aide à dégager du temps (rires).
Nous imaginons que l’accession à la troisième division a dû raviver quelques glorieux souvenirs …
Cela nous motive, c’est certain ! C’est une sorte de retour pour nous, pour notre investissement et notre apport, en tant que responsable dans mon cas. Sans les bénévoles ni les dirigeants, le club perd, c’est indéniable.
Tout supporter ou fan de football scrute plus particulièrement les prestations de son joueur favori. Quel griffon attire le plus votre attention les soirs de match ?
Il est difficile de n’en choisir qu’un seul. D’un point de vue football, je dirais Dario Brose, sans hésitation. D’un point de vue collectif, cela serait plus Yannick le Saux. Une autre personne a énormément apporté au club, dans des moments difficiles : Patrick Bellot.
Aujourd’hui, mon choix se porterait sur deux choix : Hugo Boudin et Cheikhou (Cheick N’Diaye).
Dans cette même optique, il y a-t-il un joueur que vous aimeriez voir fouler la pelouse de Fred Aubert dans les saisons à venir ?
J’avoue que vous me posez une colle sur celle-là… je n’ai pas vraiment d’idée.
Une préférence entre l’ancienne et la nouvelle génération ?
La nostalgie et les émotions vécues ne sont pas les mêmes, et c’est normal.
Votre meilleur souvenir dans ces travées ?
Je n’ai même pas besoin de réfléchir : Stade Briochin – Olympique de Marseille, deuxième division, 10 000 spectateurs. C’est LE match, sans contestation. Evidemment, il n’y a pas que celui-là, je pourrais en citer deux autres qui me tiennent également particulièrement à cœur. Le premier est un match contre Landerneau en DSR, au début de l’épopée qui nous mène jusqu’à la D2, et le second un match contre Cherbourg, où nous avions renversé la tendance en 20 minutes, passant d’un 0-3 à un 5-3.
Le match de rêve que vous aimeriez voir depuis les gradins, contre qui serait-il ?
Oh, cela ne va pas être très compliqué : un derby contre le Stade Rennais en Coupe de France.
Enfin une dernière petite question, pour vous c’est quoi un bon bénévole ?
C’est quelqu’un qui donne de son temps, sans attendre quoi que ce soit en retour.